Un cadeau comme un don du ciel : Boyarin vient de mettre son album en écoute intégrale. Très grand album où l'authentique originalité se dispute à la grâce infinie. Voici ce qu'on disait du morceau "Useless Lights" il y a deux mois. Marche aussi pour l'ensemble.
Filet de voix trafiquotée à l’hélium sur fond d'un luxuriant clavier bon
marché : la curiosité laisse vite place à la sidération. Il y a quelque
chose d'unique dans l'univers de Boyarin, une sorte de psychédélisme
cristallin qui doit autant à Bach qu'à la pop baroque bricolée version
symphonie liliputienne. Pourtant rien ne semble étriqué. Au contraire,
les entrelacs mélodiques donnent plutôt l'impression de redécouvrir une
réalité sensible où chaque goutte de rosée réfracterait la lumière de
façon inédite. Une petite chose absolument formidable en somme.
La BO du printemps s'écoute ci-dessous :